Сезар Франк - Rébecca - текст песни (слова)

1.
 Sous l'ombre fraîche des palmiers, 
 On entend frémir des bruits d'ailes, 
 Dans les nids le chant des ramiers 
 Répond au chant des tourterelles,
 
 La brise lointaine des mers 
 Passe sur nos fronts, douce et pure, 
 Et caressant les rameaux verts, 
 Les emplit d'un vague murmure.
 
 Les sillons, longtemps accablés 
 Par l'ardeur du jour, font silence ;
 Et l'on voit onduler les blés 
 Au vent du soir qui les balance.
 
 Et les pénétrantes senteurs 
 De ces bienfaisantes haleines 
 Versent le calme dans les cœurs 
 En versant la paix sur les plaines.
 
 2. Ah ! béni soit à jamais le Seigneur
 Qui permit dans sa toute puissance
 Que pour nous tous
 Ce fût un jour d'innocence,
 De bonheur et de paix !
 
 En toi, mon Dieu, mon âme se confie 
 Et notre voix te glorifie. 
 Conserve-nous l'appui de ton secours, 
 Comme aujourd'hui, Seigneur, 
 et demain et toujours.
 
 C'est ta volonté qui dispose
 Et règle à son gré toute chose,
 Tout homme est soumis à ta loi.
 O créateur de la nature,
 Reçois de toute créature
 L'hommage d'amour et de foi !
 
 Maître éternel, ô Roi du monde, 
 Ta main en bienfaits est féconde, 
 C'est en ta bonté que se fonde 
 Notre unique espoir.
 
 Source de force et de lumière, 
 Daigne écouter l'humble prière 
 Qui vers ton ciel, de notre terre
 Monte chaque soir !
 
 En toi, mon Dieu, notre âme se confie, 
 Et notre voix te glorifie
 Comme aujourd'hui, Seigneur, 
 et demain et toujours.
 
 Ne repousse pas les vœux d'humbles filles
 Qui t'invoquent avec ferveur
 Et sur nos maisons et sur nos familles
 Daigne répandre ta faveur !
 
 Mais avant de rentrer, 
 À la source limpide
 Puisons les claires eaux
 Qui calmeront la soif avide
 De nos troupeaux.
 
 3. Chœur des chameliers
 Nous marchions avant que l'aurore 
 eût chassé la nuit, 
 Suivant docilement 
 celui qui nous conduit.
 
 À présent, le jour qui s'enfuit 
 fait place à la nuit. 
 Nous marchons encore, 
 nous marchons encore.
 
 Les fidèles chameaux, 
 de leurs pas réguliers 
 Franchissent vallée ou montagne 
 Et l'on entend les grelots des colliers 
 Dont le bruit léger accompagne
 Le chant joyeux des chameliers.
 
 Chantons, chantons encore 
 Chantons, chantons toujours ! 
 Chantons !
 
 4. Eliézer :
 O Seigneur Dieu,
 Qui protèges mon maître,
 Pour Isaac je t'invoque aujourd'hui. 
 Par des signes certains 
 que je puisse connaître 
 Celle que ta bonté fit naître 
 Pour être un jour unie a lui. 
 
 Toutes ces vierges inconnues 
 Portent sur leur front rougissant 
 Les mêmes grâces ingénues 
 Et le même charme innocent. 
 
 Leurs regards ont la même flamme 
 Et leur voix la même douceur ;
 Je voudrais lire dans leur âme, 
 Je voudrais deviner leur cœur ! 
 
 Mon Dieu, je m'en remets 
 à ta sainte lumière ; 
 La femme que ton choix 
 destine à mon Seigneur 
 Sera celle qui la première
 Accueillera son serviteur.
 
 5. Duo :
 Rébecca :
 Seigneur, vous paraissez avoir fait longue route, 
 L'ardeur du soleil a, sans doute, 
 Altéré vos lèvres en feu. 
 Je puiserai pour vous l'eau pure de la source ;
 Sous ce tranquille ombrage arrêtez votre course 
 Et reposez-vous en ce lieu.
 
 Eliézer :
 Que Dieu vous soit favorable, 
 Cœur secourable 
 À l'étranger ;
 S'il m'est permis de vous interroger, 
 Quel est votre nom jeune fille ?
 
 Rébecca :
 Mon nom est Rébecca.
 
 Eliézer :
 Quelle est votre famille ?
 
 Rébecca :
 Mon père est Bathuel et nul dans la cité 
 N'est plus justement respecté.
 
 Eliézer :
 Seigneur Dieu, je bénis ta clémence propice 
 Qui nous a conduits dans le bon chemin ;
 Ne m'abandonne pas et fait qu'avant demain, 
 Mon œuvre heureuse s'accomplisse !
 
 Rébecca :
 Seigneur que dites-vous ? 
 
 Eliézer :
 Écoutez-moi : 
 C'est au nom d'Abraham 
 Et pour suivre sa loi 
 Que nous venons vers votre père. 
 Abraham habita ce pays ; 
 Il espère 
 Que le souvenir du passé 
 Dans les cœurs n'est point effacé.
 
 Rébecca :
 S'il était l'ami de mon père, 
 Ce n'est pas vainement que votre maître espère
 Que le souvenir du passé
 Dans les cœurs n'est point effacé.
 
 Eliézer :
 Salut à vous, vierge chérie, 
 Dont Isaac attend le cœur ;
 Notre pays sera votre patrie, 
 Notre Seigneur sera votre Seigneur.
 
 Rébecca :
 Mon père seul dispose de ma vie 
 Et son désir m'est un ordre sacré ; 
 Sa volonté sera suivie, 
 Qu'il commande, j'obéirai.
 
 Eliézer :
 De l'amour de mon maitre, acceptez donc l'hommage 
 Et recevez ces précieux bijoux ;
 C'est par ma main, la main de votre époux 
 Qui de sa foi, vous offre ici le gage. 
 Jeune fille, salut a vous ! 
 C'est la providence éternelle 
 Qui vous destine à cet hymen ; 
 De la demeure paternelle 
 Enseignez-moi donc le chemin !
 
 6.
 Chœur de jeunes filles :
 Bien loin de nous tu vas partir 
 Et quitter nos chères campagnes, 
 Garde, au moins, un doux souvenir 
 À ton pays, à tes compagnes ! 
 Que l'avenir te soit heureux, 
 Mais que ton cœur nous soit fidèle, 
 Souviens-toi des palmiers ombreux 
 Où roucoulait la tourterelle. 
 
 Rébecca, reçois nos adieux 
 Et dans ta nouvelle patrie 
 Où nous te suivons de nos vœux, 
 Souviens-toi de nous, sœur chérie.
 
 Chœur général :
 En toi, mon Dieu, notre âme se confie 
 Et notre voix te glorifie. 
 Conserve-nous l'appui de ton secours, 
 Comme aujourd'hui, Seigneur, et demain et toujours 
 
 Maitre éternel, O Roi du monde, 
 Ta main, en bienfaits, est féconde ;
 C'est en ta bonté que se fonde 
 Notre unique espoir. 
 
 En toi, mon Dieu, notre âme se confie 
 Conserve-nous l'appui de ton secours, 
 Comme aujourd'hui, Seigneur, et demain et toujours 
 
 Source de force et de lumière, 
 Daigne écouter l'humble prière 
 Qui vers ton ciel, de notre terre,
 Monte chaque soir !   
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