Aimes-tu, dis-moi, Colette ? Puis-je encor plaire à tes yeux ? Quand on est si gentillette, On n'est pas sans amoureux. Si c'est fait, adieu Colette, Tu ne peux en aimer deux. Je ne songe qu'à Colette, Elle charme mes loisirs; Qu'elle accepte ma houlette, Mais accueille mes soupirs; Un baiser de ma Colette Vaut lui seul tous les plaisirs. Des bergers de ce village, Ma Colette a tous les vœux. Si son cœur est le partage Du cœur le plus amoureux, Des bergers de ce village, Je serai le plus heureux.