Jan Pieterszoon Sweelinck - Pseaume 27 - текст песни (слова)

Le Seigneur est la clarté qui m'adresse,
 Et mon salut, que doy-je redouter ?
 Le Seigneur est l'appuy qui me redresse,
 Où est celuy qui peut m'espouvanter ?
 Quand les malins m'ont dressé leurs combats,
 Pour me cuider manger à belle dents :
 Tous ces haineux, ces ennemis mordans,
 J'ai veu broncher et trebucher en bas.
 
 Tout un camp vienne et moy seul environne,
 Jamais pourtant mon cœur n'en tremblera.
 Vienne assaillir qui voudra ma personne,
 Dessus cela mon cœur s'asseurera.
 À l'Éternel j'ay requis un seul poinct,
 Et veux encore luy requerir tousjours,
 Que si long temps que dureront mes jours,
 De sa maison je ne m'esloigne point.
 
 A celle fin que je voye et contemple
 De son palais l'excellente beauté :
 Et que je puisse, estant dedans son temple,
 Le visiter d'un et d'autre costé.
 Car au dur temps, quand je seray pressé, 
 Caché seray en sa tente à l'escart,
 En quelque coin, et plus secrette part :
 Puis derechef au plus haut redressé.
 
 Aller me fait desja sans nulle crainte,
 Haussant la teste entre tous mes haineux :
 Par quoy aussi dedans sa maison saincte
 Chanter, corner, sacrifier luy veux.
 Puis que je viens, ô Seigneur, te prier,
 Soit ma requeste entendue de toy :
 Puis qu'au besoin tu m'entens escrier,
 Je te supplie qu'ayes pitié de moy.
 
 J'ay dedans moy apperceu mon courage,
 Comme en ton nom m'advertissant ainsi,
 Employe toy à cercher mon visage :
 Tu vois, Seigneur, que je le cerche aussi.
 De moy, helas ! ta face ne soit loin :
 Ton serf ne chasse en fureur, ô mon Dieu :
 Tu m'as esté favorable en maint lieu, 
 Dieu mon Sauveur, ne me laisse au besoin.
 
 Quand je n'auroy pour moy pere ny mere,
 Mon Dieu sera pour moy, quoy qu'il en soit.
 Je suis pressé : parquoy, ô Dieu mon pere,
 Enseigne moy ton chemin bon et droit.
 Aguetté suis par plusieurs ennemis,
 Et faux tesmoins, qui en leurs bouches n'ont
 Sinon l'outrage, et le tort qu'ils me font :
 Las ! ne permets qu'à leur plaisir soy' mis.
 
 Certainement n'eust esté l'asseurance,
 Qu'icy bas, mesme avant que voir la mort,
 Des biens de Dieu j'auray la jouïssance,
 Sous un tel faix pieça je fusse mort.
 Or donc atten tousjours patiemment
 Le Seigneur Dieu : soustien jusques au bout :
 Dieu te viendra asseurer contre tout,
 Or donc atten de Dieu l'advenement.   
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