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La mort d'Ophélie, Op. 18, No. 2



Берлиоз Гектор - La mort d'Ophélie, Op. 18, No. 2 - текст песни (слова)

Auprès d'un torrent Ophélie 
 Cueillait, tout en suivant le bord,
 Dans sa douce et tendre folie,
 Des pervenches, des boutons d'or, 
 Des iris aux couleurs d'opale,
 Et de ces fleurs d'un rose pâle 
 Qu'on appelle des doigts de mort. 
 
 Ah ! 
 
 Puis, élevant sur ses mains blanches
 Les riants trésors du matin, 
 Elle les suspendait aux branches, 
 Aux branches d'un saule voisin. 
 Mais trop faible le rameau plie, 
 Se brise, et la pauvre Ophélie 
 Tombe, sa guirlande à la main. 
 
 Quelques instants sa robe enflée 
 La tint encor sur le courant 
 Et, comme une voile gonflée, 
 Elle flottait toujours chantant, 
 Chantant quelque vieille ballade, 
 Chantant ainsi qu'une naïade 
 Née au milieu de ce torrent. 
 
 Mais cette étrange mélodie 
 Passa, rapide comme un son. 
 Par les flots la robe alourdie 
 Bientôt dans l'abîme profond 
 Entraîna la pauvre insensée, 
 Laissant à peine commencée 
 Sa mélodieuse chanson. 
 
 Ah !   
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