» 
 » 
La Captive, orientale



Берлиоз Гектор - La Captive, orientale - текст песни (слова)

Si je n'étais captive,
 J'aimerais ce pays,
 Et cette mer plaintive,
 Et ces champs de maïs,
 Et ces astres sans nombre,
 Si, le long du mur sombre,
 N'étincelait dans l'ombre
 Le sabre des spahis.
 
 Je ne suis pas Tartare,
 Pour qu'un eunuque noir
 M'accorde ma guitare,
 Me tienne mon miroir.
 Bien loin de ces Sodomes,
 Au pays dont nous sommes,
 Avec les jeunes hommes
 On peut parler le soir.
 
 Pourtant j'aime une rive,
 Où jamais des hivers
 Le souffle froid n'arrive
 Par les vitraux ouverts.
 L'été, la pluie est chaude;
 L'insecte vert qui rôde
 Luit, vivante émeraude,
 Sous les brins d'herbe verts.
 
 J'aime en un lit de mousses
 Dire un air espagnol,
 Quand mes compagnes douces,
 Du pied rasant le sol,
 Légion vagabonde
 Où le sourire abonde,
 Font tournoyer leur ronde
 Sous un rond parasol.
 
 Mais surtout quand la brise
 Me touche en voltigeant,
 La nuit, j'aime être assise,
 Être assise en songeant,
 L'œil sur la mer profonde,
 Tandis que, pâle et blonde,
 La lune ouvre dans l'onde
 Son éventail d'argent.   
Другие материалы по этой песне:

https://primanota.net/hector-berlioz/la-captive-orientale-lyrics.htm